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Quelques récidives sans paroles, 13 mai 2020
Quelques récidives sans paroles, 14 mai 2020
Quelques récidives sans paroles, 30 mai 2020
Quelques récidives sans paroles, 12 juin 2020
Quelques récidives sans paroles, 3 novembre 2020
Quelques récidives sans paroles, 3 novembre 2020
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Le 25 mars dernier, une amie artiste m’a envoyé par courriel une création inspirée par son premier jour de confinement en ces temps déraisonnables. Ce fut sans doute l’étincelle que j’attendais. Dès le lendemain matin 26 mars, je lui répondis par une petite installation de mon cru.
D’entrée de jeu, je voulais envoyer un message d’espoir, en rappelant que le printemps nous permettrait de voir la lumière au bout du tunnel. Mon propos est véhiculé par un ou plusieurs oiseaux. Il est toujours accompagné des mêmes symboles, plumes aux couleurs de l’arc-en-ciel et un cœur, mais il peut varier à l’infini. Le tout est commenté dans un phylactère.
Or, le printemps se fait tirer l’oreille et les jours de confinement s’additionnent. À mon grand étonnement j’arrive à créer une installation par jour, depuis presqu’un mois déjà. Je ne suis pas sur les réseaux sociaux, alors je l’envoie quotidiennement à une bonne quarantaine d’amis et de proches. À chaque jour, je reçois une vingtaine de retours, pas toujours des mêmes personnes. Certains ont l’habitude de répondre par une photo, un dessin, une création, un court poème. D’autres commentent le propos du jour. Tous me disent qu’ils attendent mon message en début de journée comme un rayon de soleil.
Ce sont ces interactions qui m’intéressent, m’incitent à poursuivre et nourrissent ma créativité. Je sais que je romps sans prétention la solitude de plusieurs. Si je n’étais pas exclue du mouvement social à cause de mon âge tutélaire, j’aurais proposé mes services pour faire du bénévolat. Cette création quotidienne exprime ma façon de contribuer à effacer un tant soit peu la morosité des jours.
Cette série se prolongera sans doute et portera peut-être au final le titre de
Coronaprintemps et autres saisons... Ce dont je suis certaine, c’est que je tirerai de cette expérience un enrichissement tant sur le plan humain que créatif. Je souhaite au temps du renouveau en tirer une publication qui soulignera la richesse des interactions entretenues avec mes correspondants.
Haut les cœurs !
Le lundi 20 avril 2020
Mimi Lépine, tous droits réservés
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Quelques récidives sans paroles, 3 novembre 2020
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Le 25 mars dernier, une amie artiste m’a envoyé par courriel une création inspirée par son premier jour de confinement en ces temps déraisonnables. Ce fut sans doute l’étincelle que j’attendais. Dès le lendemain matin 26 mars, je lui répondis par une petite installation de mon cru.
D’entrée de jeu, je voulais envoyer un message d’espoir, en rappelant que le printemps nous permettrait de voir la lumière au bout du tunnel. Mon propos est véhiculé par un ou plusieurs oiseaux. Il est toujours accompagné des mêmes symboles, plumes aux couleurs de l’arc-en-ciel et un cœur, mais il peut varier à l’infini. Le tout est commenté dans un phylactère.
Or, le printemps se fait tirer l’oreille et les jours de confinement s’additionnent. À mon grand étonnement j’arrive à créer une installation par jour, depuis presqu’un mois déjà. Je ne suis pas sur les réseaux sociaux, alors je l’envoie quotidiennement à une bonne quarantaine d’amis et de proches. À chaque jour, je reçois une vingtaine de retours, pas toujours des mêmes personnes. Certains ont l’habitude de répondre par une photo, un dessin, une création, un court poème. D’autres commentent le propos du jour. Tous me disent qu’ils attendent mon message en début de journée comme un rayon de soleil.
Ce sont ces interactions qui m’intéressent, m’incitent à poursuivre et nourrissent ma créativité. Je sais que je romps sans prétention la solitude de plusieurs. Si je n’étais pas exclue du mouvement social à cause de mon âge tutélaire, j’aurais proposé mes services pour faire du bénévolat. Cette création quotidienne exprime ma façon de contribuer à effacer un tant soit peu la morosité des jours.
Cette série se prolongera sans doute et portera peut-être au final le titre de Coronaprintemps et autres saisons... Ce dont je suis certaine, c’est que je tirerai de cette expérience un enrichissement tant sur le plan humain que créatif. Je souhaite au temps du renouveau en tirer une publication qui soulignera la richesse des interactions entretenues avec mes correspondants.
Haut les cœurs !
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